Le
4 septembre matin, l’équipe Crossborder / Pays émergent a organisé un
petit-déjeuner de présentation des résultats de la troisième édition du
Baromètre de l’Attractivité Afrique.
Cette
étude repose sur une analyse quantitative des investissements internationaux
réalisés en Afrique au cours des cinq dernières années et sur une enquête, visant
à mesurer le potentiel du marché
africain, menée auprès de 500 chefs
d’entreprises dans plus de 38 pays. Pour
commenter ces résultats, des experts du marché s’étaient mobilisés.
L’Afrique ou « les Afriques »
est un continent en perpétuelle mutation. Les résultats de l’enquête ont ainsi révélé que les flux d’Investissements
transitant par l’Afrique sont parmi les plus important des pays émergents,
créant ainsi une nouvelle classe moyenne de près de 313 millions d’habitants. L’Afrique
représentera donc également la plus grande force de travail de jeune main
d’œuvre, puisque 50% de la population a moins de 20 ans, dans les décennies à venir.
« Il
n’a pas une Afrique mais des Afriques, c’est une mosaïque » C. Mion
Une
centaine de participants ont donc assisté ce mercredi 4 septembre au matin à la présentation des
conclusions de cette étude sur l’Attractivité Afrique. La matinée s’est déroulée en plusieurs temps, la présentation des
conclusions de l’enquête a été réalisée par Stéphane Baller, Partner en charge
de Crossborder, les intervenants ont ensuite rebondi sur les temps forts de la
première partie, puis les participants ont pu prendre part au débat.
Il a été
notamment intéressant de constater que les réponses fournies par les personnes
interrogées étaient nuancées. En effet, les personnes connaissant déjà
l’Afrique ont toutes confirmées l’attractivité de ce continent et ont classé
l’Afrique en seconde place des destinations d’investissements les plus
attractives du monde après l’Asie. L’édition 2013 a également permis de mettre en
lumière les progrès en termes de perception des investisseurs depuis la
première édition de 2011.
A
l’inverse, les personnes n’ayant jamais voyagé /travaillé en Afrique, ont
répondu de manière différente, craignant entre autre l’immobilisme africain. Seuls
47 % de ces répondants pensent que l’attractivité de l’Afrique augmentera dans
les trois prochaines années, et ils classent la région en dernière position des
destinations d’investissement les plus attractives, contre 86% des personnes
répondantes connaissant le territoire africain.
L’attractivité
de l’Afrique n’est plus à affirmer puisque l’augmentation de la part des
investissements directs étrangers (IDE) à destination de l’Afrique au cours des
5 dernières années reflet de l’intérêt croissant des investisseurs étrangers
pour cette région du monde.
« L’Afrique offre une pléiade
d’opportunités à ceux qui sauront les saisir » A. Bouthelier
Le panel d’intervenant était composé Marie-Yvonne
Charlemagne Directeur Financier de Rougier, Anthony Bouthelier Président
délégué du CIAN (Conseil Français des Investisseurs en Afrique), et de Deana
Jouany d’Almeida Directeur Associé au sein de l’Africa Pratice Team, Christian
Mion Associé en charge du secteur minier, Erik Watremez, Associé en charge du
Gabon et Guinée Equatoriale qui représentaient EY Société d’Avocats.
De gauche à droite :
Christian Mion, Anthony Bouthelier, Marie-Yvonne Charlemagne, Eric Watremez, Deana Jouany d'Almeida
Tous les intervenants ont confirmé
l’attractivité de l’Afrique, faisant remarquer l’augmentation des implantations
d’entreprises, l’évolution des offres de formations à destination des
populations locales, la technicité juridique et fiscale nécessaire.
Marie-Yvonne Charlemagne, a souligné
l’importance d’employer des populations locales en cas d’implantation en
Afrique, favorisant de ce fait, les
offres de formations proposées aux jeunes populations. Deana Jouany d’Almeida, a présenté les
incidences de l’attractivité à travers la technicité fiscale, en constante
évolution, permettant de répondre aux réglementations locales.
La matinée a été clôturée par un débat
durant lequel les participants ont pu interroger les intervenants tant sur les
aspects RH induits par l’implantation d’entreprise en Afrique, que sur
l’attractivité d’un pays africain en particulier.
EY , depuis 163 ans, travaille avec et sur le continent africain.
Lorsque peu d’hommes d’affaires mesuraient le potentiel de ce contient, EY
pariait sur son attractivité qui ira bien au-delà de l’exploitation des ressources
naturelles et continue à investir.
En 2013, EY a ouvert des bureaux au
Cameroun, Tchad et Sud Soudan, couvrant ainsi 33 pays sur 54, relais avec le
Desk Afrique basé à Paris.
Méthodologie
Méthodologie
Le
Baromètre de l’attractivité de l’Afrique pour les investissements étrangers
repose d’une part sur l’analyse des investissements internationaux récences
dans la base de données FDI Markets au cours des cinq dernières années. De
l’autre part, une enquête a été menée par téléphone en décembre 2012 et janvier
2013 par l’Institut CSA auprès de plus de 500 chefs d’entreprises. Des répondants
dans 38 pays ont été interrogés (dont 63% implantés en Afrique) sur le
potentiel du marché africain.
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Retrouvez l'enquête sur l'attractivité de l'Afrique en cliquant ici. et retrouvez toutes les informations relatives à l'attractivité de l'Afrique sur le site EY Société d'Avocats en cliquant ici
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