
Débat organisé par Paris Capitale Economique
autour de Bertrand Collomb et Michel Drancourt pour leur nouveau livre qui vient de paraître.
Après le plaidoyer pour l'avenir paru en 1961 les auteurs ont souhaité faire le point sur les nouveaux équilibres - mondialisation extrême vs développement durable et RSE; créations d'emplois en pays émergent permettant de faire émerger une nouvelle classe moyenne vs dévalorisation du travail non qualifié dans les pays matures ... - en passant en revue les défis qui se présentaient à notre monde moderne: démographie, changement du centre de gravité du monde vers l'asie, gestions des ressources et pollution, financiarisation du monde, différences culturelles et augmentation des inégalités.
Les débats ont permis d'évoquer les problèmes liés à la division du travail demain, le déficit d'organisation sociale, l'efficacité marginale de la financiarisation de l'économie, la combinaison du local et du global ou encore la croissance des inégalités pendant la crise ... et de les placer par rapport à l'entreprise et ce qu'elle peut apporter si elle est bâtie sur des fondamentaux solides.
Cette analyse permet une fois de plus de souligner le caractère contrasté de la mesure du temps par les politiques - le temps des sondages et des élections - les entreprises notamment industrielles - suivant leur business model 3 à 10 voir 25 ans pour leurs investissements- et la finance - la micro seconde des ordres automatisés.
Mais c'est aussi une différence d'horizon nécessaire pour l'expression d'une vision d'un projet pour l'entreprise, d'une mission pour la finance, d'un choix de société pour un gouvernement qui se combine à des limites territoriales ou de souveraineté que seules les entreprises et les Organisations Non Gouvernementale peuvent dépasser.
Dernière idée choisie dans ce riche débat, celle selon laquelle la croissance d'un pays et son succès ne sont pas liés à un secteur économique, mais plutôt au processus de valeur ajoutée et pour nous d'en conclure que hélas le "Made in France" ne serait plus un label alors que le "Brand France" aurait de l'avenir !
Nous attendons donc avec impatience les résultats de la prochaine enquête sur la Marque France réalisée pour la deuxième année par W&Cie et Viavoice qui seront dévoilés début avril. Denis Gancel son créateur a en effet accepté notre proposition, que les équipes "Inbound" d'Ernst & Young interrogent un échantillon d'investisseurs étrangers en France pour mesurer leur ressenti par rapport à la marque France.
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